L’aquabiking est l’action de pédaler dans l’eau. Celle ou celui ( mais il semblerait que les femmes sont plus nombreuses à s’y adonner que les hommes) qui pratique l’aquabiking est installé sur une sorte de cadre de vélo, dépourvu de roues. Le dispositif est immergé dans un bassin ou une piscine et offre la possibilité de pédaler dans une eau tempérée. La résistance du mécanisme est réglable en fonction des possibilités et des objectifs du pratiquant.

Les premiers » tours de pédales » se font fréquemment dans un club de fitness, ou un centre de sports aquatiques, souvent en petits groupes. L’aquabiking se pratique alors sous la direction d’un coach, qui surveille la température de l’eau, qui idéalement se situe ente 25 et 27 ° C, apporte ses conseils sur les différents rythmes de pédalage à adopter, et règle la durée des séances en fonction des capacités et des objectifs des participants.Il est possible de pratiquer l’aquabiking seul; en piscine. De nombreux appareils de contrôle du rythme cardiaque, de la tension, du pouls, de la dépense de calories..etc sont accessibles et permettent de gérer efficacement son effort et de profiter physiquement au mieux des séances .

Ils sont globalement proches de ceux apportés par la pratique de cyclisme, développement de la musculatre des jambes et du tronc, renforcement du système cardiovasculaire et pour les jambes, amélioration du retour veineux.Quelques différences sont quand même à noter.

– La résistance, lors des mouvements, appliquée par l’eau est très supérieure à celle de l’air. Ainsi pour une durée de pratique égale, l’exercice physique est plus important en pratiquant l’aquabiking que la bicyclette.
– L’eau mobilisée ,lors des mouvements de pédalage, crée des remous et a une action de massage sur les parties du corps immergées, jambes, bas du corps, et participe à la diminution de la cellulite.
– Le fait de pédaler dans l’eau diminue les agressions sur les articulations, les tendons, les muscles, réduisant ainsi les douleurs qui suivent souvent l’exercice, d’autant plus que la pratique d’un sport aquatique génère une production moindre d’acide lactique.